Séminaire multiréférentiel d'été

30ème SÉMINAIRE DE PSYCHOTHÉRAPIE RELATIONNELLE MULTIRÉFÉRENTIELLE D’ÉTÉ

par Philippe Grauer

psychodiversité en action

Chaque année le CIFPR organise un séminaire de pratique multiréférentielle d’été en psychothérapie relationnelle, la dernière semaine pleine du mois d’août. À la réflexion c’est la trentième fois depuis l’ouverture de l’école qu’elle tient ses assises cliniques résidentielles d’été à l’enseigne du multiple. Le concept semble avoir la vie dure, et continuer de bien fonctionner, au bénéfice de la deuxième, et bientôt troisième génération.

Le principe est de se livrer à l’expérience de la psychodiversité en action. Cette année les matières multiréférencées seront

— l’analyse bioénergétique, avec Martine Vigier, accompagnée de Pascal Aubrit

— la gestalt-thérapie existentielle avec Philippe Grauer.

— la psychanalyse sera présente par résonnance et consonance, les trois animateurs la connaissant suffisamment, sans compter que Philippe Grauer est également psychanalyste.

méthode

Alors, la méthode : intégrative (on combine) ou multiréférentielle (on distingue — pas les deux en même temps) ? vous le saurez en venant l’éprouver, en faire l’expérience. En tout cas ça collabore, moments mono-méthodiques, moments multiples. L’essentiel c’est d’avancer.

ouverture : EVREKA

Dans des temps très anciens, le CIFP ouvrait ses portes d’été à des personnes déjà en psychothérapie individuelle, intéressées à pratiquer en groupe sur des partitions de méthodes complexes. Il s’était alors doublé d’un groupement de fait, nommé EVREKA (« j’ai trouvé »), qui permettait aux étudiants de se mélanger à des personnes en recherche psy (je ne veux pas dire patient/client/thérapisant, voir la note), exactement comme eux-mêmes. Nous entendons à l’avenir renouer avec cette tradition d’ouverture, valable également (et seulement) pour nos stages de Dynamique du souffle et de travail en piscine d’eau chaude.

formation à la psychothérapie : clinique relationnelle multiréférentielle

Le fait est que l’ensemble des cases administratives de l’institution Trimurti, où loger notre spécialité : formation à la psychothérapie / stage de clinique relationnelle multiréférentielle, ne nous offre, à l’instar du ministère du travail, que les cases que nous refusons absolument, de bien-être, ou de développement personnel. Nous y tiendrons nos quartiers jalousement distincts, et aurons de quoi nous occuper selon un programme suffisamment étoffé. Dans un superbe environnement, ce qui ne devrait rien gâcher.

détails

Bientôt tous les détails pour vous permettre de poser votre candidature. Soit comme participant/e de base, soit comme candidat/e à l’école venant voir à quoi elle ressemble quand elle est au travail.

[1] Profession sans nom

L’étiquette de patient/e renvoie à médecin/malade, celle de client à psychothérapie/service commercial, celle de thérapisant au dialecte lacanien des années 70 (calqué sur analysant), rien de bien attractif, nous ne disposons pas de vocable satisfaisant pour désigner ceux qui recourant à notre psychothérapie relationnelle, viennent voir quelqu’un, pas davantage depuis l’attribution du monopole du titre d’exercice de psychothérapeute aux seuls psychologues, au détriment des psychopraticiens relationnels® qui font métier d’être le psy-quelqu’un de quelqu’un d’autre. Profession sans nom, comme il y eut Jean sans Terre ? Gens sans terre administrative, mais parfaitement autoréglementés, ancrés par le jeu de la gravité au sol d’une science humaine sûre, explorons le psycho-cosmopolitisme des temps à venir.